posted on 2020-10-01, 09:41authored byJames Bothwell
This article focuses on how communities in later medieval England claiming serious impoverishment articulated their plight to those they thought might be able to help through petitions to the king’s government. Using the 454 petitions, mainly in French, submitted to the king’s government between 1250 and 1450 citing substantial communal impoverishment, three main groups of petitioners are examined: secular communities, religious houses, and wider groupings of the population. While these petitions make up only a fraction of all surviving petitions from the later Middle Ages (2.59% of the 17,514 Special Collections 8 Ancient Petitions), they not only embody the most important communal requests for serious need to the king’s government from all such petitions but also represent a significant proportion of the populace as a whole and account for many of the most important communities under the English king’s control. Indeed by focusing on communities rather than individuals, a clearer sense should emerge of how medieval people understood, if not usually articulated, key aspects of their own common good in extremis — rather than how those with power defined it for them. Also by looking beyond England to those lands under the English monarch’s control from Ireland to southern France, we can see how communities on the very fringes of royal power viewed the English government’s role toward them. Overall this article illuminates how medieval communities claiming to be in or moving toward extreme need saw themselves and/or wanted others to see them, the reality of the situation where known, what petitioners thought was the best way forward, and the royal government’s reaction to such requests.
Le présent article examine la façon dont les communautés de l’Angleterre de la fin du Moyen Âge aux prises avec la grande pauvreté exprimaient leur situation aux personnes dont elles estimaient qu’elles pourraient les aider en faisant parvenir leurs requêtes au gouvernement du roi. Faisant fond sur les 454 requêtes, essentiellement en français, adressées au gouvernement du roi entre 1250 et 1450 faisant état de la grande pauvreté des communautés, cet article examine trois catégories de requérants : les communautés laïques, les maisons religieuses, ainsi que de vastes groupes de populations. Bien que ces requêtes ne représentent qu’une infime part de l’ensemble des requêtes de la fin de Moyen Âge disponibles (2, 59 % des 17 514 requêtes rassemblées dans le catalogue Special Collections 8 Ancient Petitions), elles constituent non seulement les requêtes communautaires les plus importantes relatives à la grande pauvreté adressées au gouvernement du roi, mais elles représentent également une grande majorité de la population dans son ensemble, ainsi que de nombreuses communautés parmi les plus importantes placées sous l’autorité du roi anglais. En effet, en mettant l’accent sur les communautés plutôt que les individus, cette publication entend favoriser une meilleure compréhension de la façon dont les populations médiévales appréhendaient, voire exprimaient généralement, les aspects clés de leur propre bien commun in extremis — plutôt que la façon dont les détenteurs du pouvoir le définissaient pour eux. De plus, en dépassant le simple cadre de l’Angleterre pour examiner les territoires contrôlés par le monarque anglais, de l’Irlande au Midi, nous pouvons comprendre la façon dont les communautés vivant en marge du pouvoir royal percevaient les responsabilités du gouvernement à leur égard. De façon générale, cet article entend apporter des éclairages sur la façon dont les communautés médiévales s’estimant en situation de grande pauvreté, ou sur le point d’y basculer, se percevaient et /ou voulaient être perçus des autres, la réalité de la situation, lorsqu’elle est connue, ce que les requérants estimaient être la meilleure voie à suivre, ainsi que la réaction du gouvernement à l’égard de ces requêtes.
History
Citation
Annales canadiennes d'histoire / Canadian Journal of History, 55 (3), pp. 198-234
Author affiliation
School of History, Politics and International Relations
Version
AM (Accepted Manuscript)
Published in
Annales canadiennes d'histoire / Canadian Journal of History